Manager dans la complexité : et si on passait en mode « servant leader » ?

Une étude Gallup (1) montre que l’effet d’un manager au sein de son environnement de travail est décisif. Ainsi, le fait de bien connaître son patron peut influencer à hauteur de 70% l’engagement de l’équipe. Au volet managérial s’ajoute aussi l’importance accordée aux valeurs telles que la RSE, l’impact environnemental, l’accompagnement-coaching des salariés, la qualité de vie au travail. L’important est de créer une cohérence entre le style de leadership (la manière) et la mission, les objectifs stratégiques (les buts).

Lors d’un séminaire consacré au management dans un environnement complexe, deux consultants coachs d’Hommes et Projets Marie Gauton et Laurent Becsei, ont explicité le concept de « servant leader ». Ils ont pu ainsi mettre en évidence l’importance des softskills telles que : l’écoute, l’empathie, la sensibilisation, la persuasion, la conceptualisation, le soin porté aux autres, l’engagement pour faire grandir les talents et la construction d’une communauté.

Le manager est la pierre angulaire d’un système non plus pyramidal mais multi-connecté. Il ne suffit pas au manager de bien se connaître mais aussi d’être capable de s’adapter et de connaître son équipe pour faire en sorte d’atteindre les objectifs ensemble. Le plus difficile ce n’est pas d’adhérer au concept de « servant manager », c’est d’être convaincu que son ego grandit à mesure que celui des autres s’épanouit.

(1) Gallup: State of the Global Workplace 2022 Report