Une nouvelle offre: “L’émulation collective”

…Et-vous?


« Indignez-vous !» prônait Stephane Hessel dans son petit opuscule devenu célèbre. « Réveillez-vous ! [1] » intitulait le rédacteur en chef des Echos, David Barroux il y a peu dans un article à l’attention des entreprises… Les injonctions ne manquent pas ces derniers temps dans les débats. Pourtant, les règles imposées ne garantissent ni l’implication ni les résultats sur le long terme. Les conseils de ces visionnaires et acteurs de notre époque peuvent donc plutôt s’appréhender comme des incitations que comme des obligations. Toutes ces remarques vont dans le même sens c’est-à-dire la prise conscience de l’implication nécessaire de chacun et la collaboration de tous pour gagner en compétitivité.

L’intelligence collective et après…


Avec l’« intelligence collective », concept apparu notamment dans la pensée de Pierre Lévy [2], les entrepreneurs et managers ont compris que l’implication et la mobilisation de tous les acteurs est une clef de succès. Le développement de l’intelligence collective ou collaborative suppose des interactions multiples et variées. Elle nécessite un suivi interne permanent et collaboratif. Pourtant, l’intelligence collective continue d’interroger : comment faire exister la parole de chacun au sein du groupe ? Comment entendre toutes les voix sans hiérarchiser les interventions ? Comment partager les tâches, établir un suivi fiable ? Comment accueillir la créativité et la perception de chacun ? L’intelligence collective peut-elle être efficace sans engagement réel, sans motivation personnelle ?
 

« Me-for-us »


De ces constats simples et répétés émerge une réflexion: pourquoi ne pas passer d’une simple vision collaborative au service de l’entreprise à une perspective plus complète ? L’expression « me-for-us » paraît riche de sens. Se mettre au service de l’entreprise, mobiliser toutes ses ressources personnelles en les confrontant à celles des autres n’est plus un risque : celui de perdre ses idées ou de servir l’autre. Au contraire, il s’agit plutôt d’être créatif, réactif et actif. Servant les intérêts de notre entreprise, je sers les miens. Le « je » existe dans un « nous-repère » auquel il prête son talent. L’engagement s’enracine profondément multipliant les interactions. La place de chacun prend sens pour soi et pour les autres. Elle se renforce dans la mise en place d’une vision partagée.

Une nouvelle offre pour de nouveaux défis


Favoriser l’engagement, le partage des tâches, leur suivi et l’établissement d’une vision partagée, tels sont les fondements de l’«émulation collective ». Hommes et Projets a donc crée une nouvelle offre intitulée « émulation collective » qui répond aux défis des entreprises d’aujourd’hui : travailler dans des organisations matricielles, dans des milieux multiculturels, en transversal, sans perdre du temps dans des réunions trop nombreuses ou dans de multiples mails. Il y a dans l’émulation l’idée d’un bouillonnement intérieur, d’interactions internes multiples, libres et pertinentes. En outre, l’émulation collective se trouve être un modèle admiré où chacun construit du sens. Hommes et Projets cherche à proposer un chemin où vision partagée, implication personnelle, interactions créatives, définition et suivi des priorités puissent se mettre en place rapidement et perdurer.

Faites des émules, osez entrer dans l’« émulation collective »!

[1] L’article complet sur LesEchos.fr en cliquant ici. David Barroux est rédacteur en chef des Echos.

[2] P.Lévy, L’Intelligence collective, Paris, La Découverte, 1994.